En effet, la chaîne du patrimoine est tournée vers le passé, les racines, les archives audiovisuelles qui ne trouvent pas de place sur les télévisions nationales généralistes actuelles.
Car celles-ci sont, à juste titre, concentrées sur la production et la création d’aujourd’hui.
- Pour son financement, elle n’entre en concurrence :
- ni avec les chaînes publiques puisqu’elle sera financée par une augmentation minime supplémentaire de 1,50€, de la contribution annuelle audiovisuelle des téléspectateurs. De plus elle ne pèsera pas sur le budget général de l’Etat.
- ni avec les chaînes privées puisqu’elle ne ponctionnera pas le marché publicitaire.
- Par sa programmation, elle n’entre pas non plus en concurrence :
- ni avec les chaînes publiques puisque ses programmes seront principalementconstitués d’archives, mais aussi d’œuvres n’ayant jamais eu accès à une antenne nationale.
- ni avec les chaînes privées tournées vers la production du temps présent.
- ni avec les chaînes thématiques, puisqu’elle sera une chaîne généraliste.
- Par sa mission internationale, d’échange et de collaboration en matière patrimoniale, avec les télévisions francophones, européennes et internationales, elle ne concurrence personne.
- Au niveau de l’Audience :
Elle sera une chaîne complémentaire présentant des programmes que les autres télévisions ne montrent pas, y compris dans le domaine de l’information, puisqu’elle sera essentiellement patrimoniale.
D’autre part, elle s’adressera plus particulièrement aux 55% de téléspectateurs qui, au plus fort du pic de l’audience et toutes chaînes confondues, ne regardent pas la télévision (32 millions à 21h15), et dont un nombre important ne trouve pas aujourd’hui de réponse à leur profond besoin de culture.